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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 06:22

 

 

 

 

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Les 23 et 24 octobre 2011, l'association Les Comptoirs de l'Inde organisaient le premier salon du livre sur l'Inde "L'Inde des livres" à la mairie du 20° à Paris.

 

La manifestation associait une exposition de livres, des dédicaces d'auteurs, à une exposition de gravures, de peintures, des débats, des spectacles de musiques et de danses, ainsi qu'une restauration de plats indiens.


 

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Parmi les auteurs, Marie Pontacq dédicaçait son livre pour enfants


                "Le mystère du sari rouge" aux Editions du Jasmin

 

qui raconte le voyage d'une collégienne bretonne en Inde, sa découverte de la vie quotidienne, l'accueil dans une famille indienne, comme la découverte des dangers, aussi bien ceux du quotidien, les insectes, que la difficulté à survivre face aux corruptions, à la violence, aux règles entre les castes, aux traffics.

 

Une façon différente de penser la vie, la mort et la spiritualité.

 

 

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Dans une vitrine, de vieux livres français.

 

Un peu partout , dans les couloirs , des affiches informatives sur l'histoire de l'Inde, les comptoirs français en Inde.

 

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 18:20

Dimanche 13 février 2011 

   Promenade  à l'exposition Henri IV

              au Château de Fontainebleau

 

 

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Le jardin de Diane vu de la Galerie aux Cerfs

 

Jusqu'au 28 février 2011, le Château de Fontainebleau propose une exposition:

         Henri IV à Fontainebleau

 

A l'entrée de la Galerie des Assiettes, au plafond, une ronde d'enfants au centre de laquelle, on retrouve le H de Henri et le M de Marie de Medicis.

 


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Dans la salle des Gardes, il reste du règne de Henri IV, les deux grandes figures de la Clémence et de la Paix sculptées par Mathieu Jacquet  pour la salle de la Belle-Cheminée.

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La salle de la Belle-Cheminée accueille l'exposition Henri IV avec un superbe portrait du Roi en pied, des aiguières en cristal de roche et cabochons de rubis, des gavures anciennes.


Dans la Chapelle Saint Saturnin, on retrouve dans le décor de la voûte à caissons, le chiffre de Henri IV et celui de Marie de Medicis.

 

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Dans la Première salle Saint Louis, dans la partie haute des lambris, des tableaux d'Ambroise Dubois provenant du cabinet du roi et de celui de la reine.

 

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Dans la deuxième salle Saint Louis, un portrait équestre du Roi, provenant de la Belle-Cheminée.

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Dans le salon Louis XIII, chambre dans laquelle il est né, on retrouve des bouquets peints par Jean Dhoey.

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Dans la Chapelle de la Trinité, au dessus des Galeries, les armes de France sont accolées à celles de Navarre.

Le décor de la Chapelle a été commandé par Henri IV.

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Dans la galerie aux cerfs,  la reproduction en bronze de la Diane chasseresse qui orne la fontaine du Jardin de Diane qui longe cette galerie (l'original en marbre est au Louvre), une reproduction en bronze du Lacoon (l'original en marbre est au musée du Vatican.)

 


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La salle du Jeu de Paume, dont l'entrée se trouve à droite du Jardin de Diane, a été reconstruite après un incendie, d'après les plans de la salle voulue par Henri IV.

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Dans la partie Henri IV du Château,  la Cour des Offices qui vient d'être restaurée. Sous le porche, au plafond les chiffres du roi et de Catherine de Medicis.

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 19:13

Dimanche 23 janvier


Promenade à Paris, boulevard Saint Germain,

                            au musée des Lettres et Manuscrits.

 

 

 

 

  photo romain gary

 

 

 


 

Le Musée des Lettres et Manuscrits, au 222, boulevard Saint Germain propose une exposition des manuscrits de Romain Gary.


A l'entrée du musée, sous le porche, une première citation:


"La plus cruelle façon de m'oublier, serait de ne plus m'aimer."

Romain Gary, in Clair de femme

 

Une autre citation sur le mur de l'entrée:


Question: Vous écrivez depuis longtemps? (...) En quelle langue?


Romain Gary : Vous connaissez l'histoire du caméléon? On le met sur un tapis bleu, il devient bleu; on le met sur un tapis jaune, il devient jaune, sur un tapis rouge, il devient rouge; on le met sur un tapis écossais, il devient fou.

Moi, je ne suis pas devenu fou, je suis devenu écrivain."


Le musée propose une promenade à travers des manuscrits de Romain Gary, à la fois biographique et thématique.


Des panneaux racontent  la vie de l'auteur, de sa naissance à Vilnius, au départ de la famille pour la Pologne puis Nice, l'engagement auprès du général de Gaulle, puis la carrière diplomatique, et enfin le travail d'écrivain, sous ses deux identités Romain Gary et Emile Ajar, ses amours, son mariage avec Jean Seberg, l'engagement contre les trafiquants de drogues, et finalement son suicide.

 

Une vidéo repasse une émission Lectures pour tous.


Romain Gary explique que l'auteur met le meilleur de lui même dans un livre, qu'écrire est une thérapeutique provisoire qui ne change pas l'homme, qu'on écrit pour posséder le monde ou sortir de soi même.

 

Certains de ses manuscrits sont écrits sur de gros cahiers cartonnés et paginés. L'écriture est grande, toute en boucles, assez peu lisible. Il ne suit pas les lignes. La marge à gauche est souvent importante.
Tous les textes, manuscrits ou dactylographiés, sont raturés, retravaillés.

 

 

 

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                      une page du manuscrit Gros Câlin

 

 

 

Une dernière citation de son livre Pseudo, découvert à la librairie du musée:


"Devenir écrivain, ce que je ne voulais devenir à aucun prix, car c'était là mon plus cher désir."

 

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 20:10

Dimanche 2 janvier 2011  

    

Exposition Dans le blanc des yeux  le musée du Quai Branly présente des masques de l'Himalaya.

 

 

Quelques photos de masques particulièrement impressionnants:

 

 

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  Ce masque recouvert d'un enduit rouge serait peut être une image d'ancêtre , objet de dévotion d'une famille ou d'un village.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Masque comique au double nez.

 

 

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  Probablement la tête d'un ancêtre (bois et peau de chèvre 19° siècle)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Les dents sont l'attributs des masques de démon. La conception du visage en formes géométriques met les dents en évidence, et accentue l'effet effrayant.

 

 

 

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Masque de théâtre (singe ou ours?) 19° siècle

 

 

 

 

 

 

 

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  Masque à visage humain dérivé du type classique "protecteur de la religion"ou Gompo qui reprend les attributs: yeux globuleux, visage en colère, dents apparentes.

19°/20° siècle

 

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L'arrière d'un masque.

 

 

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 13:00

Promenade au Centre Pompidou, exposition "Lucian Freud, l'Atelier"

 

    du 10 mars au 19 juillet 2010

 

Lucian Freud, petit fils de Sigmund, comme Francis Bacon fait partie de l'Ecole de Londres.

L'exposition au centre Pompidou regroupe des oeuvres peintes dans l'atelier de Lucian Freud à Londres, soit des portraits, soit des paysages vus des fenêtres de l'atelier.

 

L'exposition est organisée autour de quatre grands axes:

 

                             Intérieur /Extérieur

                             Reflexion: les  Autoportraits

                             Reprises d'après des tableaux de Chardin, Cézanne, Fragonnard

                             Scénographies et compositions

 

Avant  l'exposition, le début d'un film sur Lucian Freud dans  son atelier.

 

L'atelier et le tableau sont éclairés par une fenêtre à droite qui donne sur un jardin.

Lucian Freud affirme qu'il veut faire de chaque tableau un tableau unique, ce qui est surprenant, étant donné la similitude des tableaux présentés dans l'exposition: tous dans les mêmes tons blancs,gris, violets, verts avec de larges coups de brosses, tous montrant des hommes ou des femmes enlaidis, affaissés.

Un modèle nu et un chien, devant lui, un tableau en cours.

 

A l'entrée de l'exposition, une citation disant que chaque personne est unique, modifie l'espace qui l'entoure de façon particulière et que le peintre doit tenir compte autant de cette modification de l'espace par le modèle que du modèle lui-même.

 

"I want paint to work as flesh" traduit par: "Je veux que la peinture soit chair."

 

Un premier tableau, différent des autres: "The painter's room" 1941, qui rappelle la période surréaliste de l'artiste:

on y voit une grosse tête de zèbre rouge par la fenêtre d'un atelier, dans lequel un cocotier maigrichon est posé à côté d'un divan bien usé. Par terre un chiffon rouge et un chapeau haut de forme. Il y aurait du boulot pour le papy!

 

Une autre citation: "Pour moi le vrai voyage s'accomplit en profondeur."

 

 "David and Eli" 2003/2004

Le sexe de l'homme est au centre du tableau, près de lui un chien appuyé contre sa jambe et comme dans plusieurs tableaux, une plante à demi desséchée.

Comme chez le papy, les forces de vie et de mort coexistent.

  

"Two Irishmen"  1984/1985

  Deux hommes en costumes, pas gais, le premier regarde le sol, le plus jeune regarde le peintre. Derrière eux, le mur lépreux de l'atelier.

Par la fenêtre, Londres. Les deux hommes semblent bien tristes et accablés.

 

 "Large Interior" 1998 Trois générations d'hommes: un, âgé lit un livre, un plus jeune à l'arrière plan, nu, tient un bébé dans les bras.

 

Tous les tableaux de l'expo, même lorsqu'ils montrent des situations qui devraient être heureuses, un couple enlacé sur un lit, la végétation un peu sauvage du jardin, suintent l'accablement, le cheminement vers la décrépitude et la mort.

 

Le lavabo de l'atelier est peint avec sa rouille, les murs sont couverts de traces de pinceaux essuyés qui se sont accumulés.
Cependant, dans les auto portraits, au delà des chairs affaissées, grisâtres, morbides, se dégage une force de vie surprenante.

 

C'est tout le paradoxe de cette exposition, d'un peintre qui semble se complaire dans la dégradation des lieux, des êtres, des plantes, et en même temps qui dégage une force de vie, une énergie qui disent le contraire.

 

 

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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 09:37
Samedi 20 mars 2010        

Promenade dans l'installation de la Node Fest à l'espace de la Petite Rockette à Paris, 11°

Ca s'affairait dans tous les coins, ce samedi après midi à l'espace de la Petite Rockette à Paris 11°.

Les italiens étaient venus installer leurs oeuvres electro numériques, il n'y avait plus de bureau à l'accueil, la salle d'expo était vidée.

Le collectif Trauma Studio espace laboratoire italien dédié aux artistes, techniciens et curieux, pour permettre la rencontre, le partage de savoirs et l'élaboration de projets, organise la Node Fest à Paris (20/21 mars) puis à Istanbul ( 2/ 3 avril) et Rome ( 16/17 avril).


Dans l'escalier, sur le mur une projection d'Ida GEROSA,  "Caos Mentale".
Des images projetées qui bougent et évoluent, des ombres, des sortes de planètes qui émergent de l'espace, des éléments qui semblent appartenir au minéral , au fossilisé. Derrière moi, une musique électro qui accompagne parfaitement les images.

Dans la salle de théâtre, Béatrice Menniti installe "Open Hardware". Sur une plaque de plexiglas suspendu, elle a étalé les différentes parties d'un ordinateur (sans la coque).
Quand on touche les éléments, des volutes, des passages d'insectes: papillons, coccinelles, araignées animent la plaque.
Il y a le désir de réunir dans une même oeuvre des éléments de la nature, des éléments récupérés de l'informatique , liés par des logiciels libres de droit.


Un peu plus loin, un masque blanc avec une camera au dessus qui renvoie sur le visage les ombres qui passent devant et votre propre visage si vous vous approchez.

Dans la salle d'exposition, un grand panneau de carton sur lesquelles sont collées les photos des visages des étudiants, travailleurs de l'université, parents qui protestaient contre la réforme de l'enseignement en 2008 en Italie.

Tout au fond, "Bordenetart" de Giada Totaro, qui a été mon guide dans l'exposition.
Un panneau explique l'expérience: un travail en informatique avec 8 jeunes psychotiques d'une unité thérapeutique italienne. Un questionnement sur le normal et le pathologique et sur le sens des relations qu'on  peut entretenir avec les autres quand on est isolé de la société physiquement par l'enfermement, psychiquement par la maladie et par la barrière des médicaments.
Une vidéo est disponible sur le web pour montrer le travail;

La fête a vraiment commencé le soir et a duré jusqu'au lendemain soir.

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 08:50
Promenade dans l'exposition Edvard Munch ou l'anti cri, à la Pinacothèque de Paris

          Exposition du 19 février au 18 juillet 2010

Je connaissais Munch surtout par le film magnifique que Peter Watkins a réalisé sur ses années de jeunesse en Norvège, et j'avais très envie de découvrir "en vrai"  les oeuvres de ce peintre.

Fidèle à sa tradition, la Pinacothèque a choisi un éclairage inhabituel du peintre. Munch étant surtout connu par "Le Cri", ils présentent donc, des oeuvres de Munch, ce qui n'est pas Le Cri.

Sauf que......Munch est un artiste qui n'a cessé de crier dans toute son oeuvre son désespoir d'une vie qui a connu de nombreux deuils, sa mère, ses soeurs, son frère.

L'exposition est divisée en plusieurs périodes sur les différentes manières de Munch de 1888 à 1944.


Voici quelques impressions:
Les premières peintures sont plutôt conventionnelles. J'y vois des correspondances avec d'autres peintres, peut être à tort d'ailleurs.

1888, fjord
De larges balayages de brosses et les couleurs me font penser à Cézanne: les ocres, les verts dans le traitement des rochers.

1887 paysage de forêt
Le paysage est norvégien, mais il ressemble à certains coins de la forêt de Fontainebleau, dans la partie où on trouve des résineux et des mares le long du chemin.

1888 Inger et Laura

Les visages de deux de ses soeurs posés curieusement sur le côté. On voit les premières expériences de Munch de recherches sur la matière, grattages et coulures. La toile a été grattée là où il a peint les vêtements, et la trame apparaît. Il y a confusion entre la texture du support et texture du vêtement représenté.

1886 femmes et enfants
Les visages et slhouettes à peine esquissés se fondent dans les murs, les robes semblent un prolongement de la rue.
L'humain et le minéral semblent appartenir à la même dimension.

1889 Charlotte Dornberger
Là encore, il y a écho entre le visage et le fond; la trace sur la joue et la rayure de l'écharpe se répondent, comme la volute du dossier du fauteuil est un écho de la forme de l'oreille.

1885 Tête de fillette
Le regard bleu est très émouvant, sous le front bombé et la masse des cheveux se fond dans l'arrière plan.

Quelques peintures réalisées à Nice, écrasées de lumière.

Une femme au chapeau rouge devant un fjord
La robe bleue de la femme ondule comme l'eau du fjord.

1892 Souvenir d'enfance
L'évocation de sa mère peut être. Une silhouette de femme de  dos avec un enfant, à peine esquissée, marron et grise.

1896 Une suite de lithographies: Madonnes. Comme dans le Cri, des cernes derrière la tête du personnage, et dans certaines lithographies, une sorte de foetus squelettique et effrayant dans le bas du tableau.

1892-1897
Des paysages parisiens que je n'aime pas parce que je les trouve sans âme.

1896 Les femmes et le squelette
Deux femmes nues entourent une esquisse de squelette.

1898 - 1908 rupture de style
Les couleurs reviennent, plus joyeuses, plus vives, presques fauves.

1908
Deux garçons sur la plage
Deux jeunes enfants au corps de sable sur fond de plage. Les corps sont esquissés dans des courbes qui ondulent sous le soleil.

Garçon de Warnemunde 1907
Le pull, le visage, le fond, tout bouge comme dans certains tableaux de Van Gogh.

1909-1919 Norvège
Munch s'interesse à la photo et au cinéma qui modifient la profondeur du champ et la perpective.

Il y a de nombreuses lithographies que je n'ai pas aimées, je suis passée très vite.

Dans la dernière salle, de grandes peintures de paysages, de nus, qui laissent une impression de tristesse, de vide.

Un nu pleurant qui est magnifique de sensualité et d'émotion.

Des portraits d'hommes plus présents, plus vivants que ceux des femmes,
sauf l'Homme avec le Cheval, 1918:
l'homme se fond de nouveau dans la terre, le cheval dans les plantes et le ciel.

1927 portrait de madame Agatha Meier dont la rondeur douce évoque un Renoir, mais dans une palette froide de bleus et de verts.

Une exposition intéressante, mais où j'aurais aimé retrouver les tableaux de famille que j'avais vus dans le film....Il faudra donc aller en Norvège..

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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 16:20
Dimanche 22 février

Promenade à la Fondation Henri Cartier Bresson, Paris 14°

Expo photo:

Robert Doisneau: Du métier à l'oeuvre, du 13 janvier au 18 avril 2010

Gratuit le mercredi en nocturne de 18 h 30 à 20 h 30)

(Prévoyez de faire la queue, on rentre au compte goutte et il y a du monde!)

Une centaine de photos de Doisneau ont été choisies, prises entre 1930 et 1966, à Paris et dans les banlieues.

Contrairement à ce qui est dit dans un des commentaires écrits de l'exposition, je trouve que Doisneau s'inscrit bien dans une façon de photographier inspirée des peintres.

D'ailleurs, sous une photo d'une accordéoniste, il compare la main de la jeune femme à la main du Saint Jean Baptiste de Vinci.

Rien ne semble laissé au hasard et à l'instinct, les compositions sont choisies pour que les lignes, les masses, les textures, s'équilibrent et se répondent.

Le sujet est presque accessoire.

Quelques impressions notées au fil des photos:

Une accumulation de pavés qui fait penser  à un chemin de géants.

Le soleil qui passe à travers les rideaux d'un appartement et qui éclaire une lampe allumée.

Au coin d'une rue, croisement de regards: un enfant regarde par la fenêtre, deux autres regardent le photographe, et le photographe regarde la scène.

Un bric à brac de cabanes (bidonville?) devant une barre d'immeubles tirée au cordeau.

Un chemin pavé, boueux et défoncé dans une zone péri urbaine.

Une locomotive au centre de ce qui semble une arène: tout autour, des wagons regardent.

Des maisons posées au bord du gouffre d'une sablière.

Des enfants qui jouent l'attaque de la diligence dans une carcasse de voiture abandonnée dans un terrain vague.

Un alignement de landaus de bébés à la terrasse d'un café, les parents sont assis autour d'une table, un marchand de tapis tente l'accroche.

Des joueurs de foot sur un fond de cheminées d'usine qui crachent une fumée sombre.

La baraque de monsieur Ali, à Vitry, construite de bric et de broc et qui disparaît sous les plantes.

Un bébé tzigane à Montreuil, endormi dans un baluchon.

Un coin de chambre: les murs sont tapissés de pin up, sur le coin du lit, un couple bien loin du glamour des photos.

Des clochards, sous un pont, dans la rue.

Un manège déserté sous la pluie.

Des enfants glanent du charbon sur un quai de déchargement.

Paris 1942: un cheval tombé dans la rue, des passants autour regardent consternés. Une métaphore de la défaite française?

Des dames qui travaillent dans la rue, la nuit.

Des "gueules "parisiennes.

La Villette, le quartier  des bouchers, les cafés, les carcasses de viande.

Des jardins ouvriers coincés entre deux murailles du fort d'Ivry.

"La stricte intimité":  une mariée en robe blanche et son époux, se dirigent seuls vers un café restaurant.

On ne peut pas dire que l'ensemble dégage une franche gaîté..... mais c'est très beau, très construit.

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 16:24
Promenade à Paris, mercredi 14 octobre

                    Exposition à la Pinacothèque

    L'âge d'or Hollandais, de Rembrandt à Vermeer, jusqu'au 7 février 2010

La Hollande, jeune République,née après la Réforme, (1579) réussit grâce à sa puissance commerciale et à un mode de vie plus tolérant, à attirer les écrivains et les penseurs.

L'extension de leur commerce maritime, grâce à des navires rapides, va créer une nouvelle classe de négociants enrichis, des hommes travailleurs, économes, qui vont devenir amateurs d'art et permettre à des générations de peintres de vivre , ou de survivre.

Les sujets se diversifient: on n'est plus seulement dans la peinture religieuse, ou la peinture des grands du siècle, mais dans la peinture de paysages, de scènes de genre comme les fêtes paysannes ou de moments de vie quotidienne, des peintures de monuments , des représentations d'animaux,de marines, des portraits de bourgeois.

Rembrandt et Vermeer eux, refusent de se spécialiser dans un seul type de sujet mais Rembrandt devient le spécialiste du clair-obscur.

Il y avait du monde ce jour là au musée, et surtout un lot de vieilles mamies ronchons, qui n'arrêtaient pas de pester que les gens restaient trop longtemps devant les peintures, tout en racontant leurs vies assez fort pour que tout le monde puisse en profiter.....un peu pénible...

Un premier autoportrait de Karel Dujardin:

 Je suis bluffée comme je l'ai été à Amsterdam, par l'incroyable talent de ces flamands à rendre les textures des tissus et à capter la lumière.

 J'ai beau mettre le nez sur le tableau, je vois bien que chaque millimètre  est d'une nuance différente du millimètre à côté, légèrement plus gris, ou légèrement plus jaune, mais je ne comprends toujours pas.... mais comment fait-il pour peindre aussi bien une lumière qui change en permanence?

Je continue plus loin avec une nature morte Jan Davidsz de Heem, un empilement de livres et de vieux papiers qui semblent sortir du tableau. Tout est prêt à s'écrouler, mais reste figé juste dans l'instant précédent.

Plus loin, le tableau d'un atelier, et là, le mystère s'épaissit: comment fait-on pour peindre la lumière dans un antre aussi obscur?

Un portrait, où un voile de mousseline se pose à peine sur un habit noir.

Quelques Vanités, des natures mortes montrant le temps qui passe et la mort qui arrive: des crânes, des sabliers,..

Un petit tableau composé à partir d'incrustations de jade, de nacre et d'ébène.

Ce qui me surprend également avec les tableaux de cette salle, c'est la fraîcheur des couleurs.

Des bouquets de  fleurs, une nature morte aux huîtres.

Une suite de dessins ensuite.

Des paysages d'hiver peints différemment, moins précis, bien moins lumineux, je passe....

 Dans les salles du bas, des tasses en argent, des carreaux de Delft.

Un marché aux poissons d'Emmanuel de Witte. Là, les coups de brosses sont presque des a plats.

Puis un premier Rembrandt: la décapitation de Jean Baptiste, tellement mal éclairé qu'il est impossible de voir le tableau : tout brille .

D'autres tableaux, des portraits. La puissance simple de Rembrandt. Sa personnalité donne de la force aux personnages qui prennent une densité surprenante.

"La lettre d'amour" de Vermeer. Le travail de la lumière est différent, un peu comme une scène de théâtre sur laquelle on aurait mis des projecteurs aux endroits stratégiques. Le dessin est de nouveau très précis.

Je n'ai pas été enthousiasmée par tout ce que j'ai vu, mais la foule et le lot de gens désagréables qui s'étaient donnés rendez vous ce jour là y sont peut être pour quelque chose...

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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 09:30
Dimanche 19 juillet 2009          Exposition collages de Max Ernst,
                                                               
                                        " Une semaine de bonté"

                                                            Paris, musée d'Orsay



L'exposition est intégrée aux collections permanentes, vous n'avez donc pas besoin de prendre un billet supplémentaire pour la visiter, le billet d'entrée du musée suffit.

Les collages exposés sont des collages de petite taille en noir et blanc, environ 20 cm sur 15 et ont été réalisés par Max Ernst à partir de gravures sur bois illustrant les romans populaires français du XIX°. Ils seront publiés en 5 volumes en 1934.

Max Ernst est né en Allemagne, a participé à la première guerre mondiale, puis a fondé le mouvement dada à Cologne. Il a ensuite rejoint les artistes de Montparnasse et les surréalistes.

 "La semaine de bonté" fait référence à la Genèse. Chaque livre a une couleur différente et correspond dans l'exposition, à des cabines de la couleur des livres.

On commence par dimanche qui pour Max Ernst est synonyme de pouvoir, torture et mort.
Dans la cabine dimanche, également appelée "la boue" et "lion de Belfort", sur les collages, le personnage dominant a une tête de lion. Le plus souvent, il est face à une femme et la domine. La femme est à genoux, torturée, tuée, guillotinée,...
C'est la façon qu'a trouvée Max Ernst de protester contre la prise de pouvoir en Allemagne du parti national socialiste.

La salle lundi, "Sur les eaux "montre l'eau qui détruit tout et emporte les humains, envahit les intérieurs.
Un extrait d'un film surréaliste "Rêves à vendre" USA de 1947

La salle suivante, mardi,  est rouge et a pour thème le feu essentiellement illustré par des dragons dont le thème apparait dans la plupart des collages, soit entiers, soit sous formes d'ailes ajoutées aux personnages.

Dans la salle bleue, mercredi, le thème est le sang.Il reprend le thème
d'Oedipe et l'assassinat du père.

Les personnages dominateurs sont eux à têtes d'oiseaux, mais on trouve toujours l'expression de la violence.

La salle suivante, orange regroupe jeudi, vendredi et samedi;jeudi, le noir,
vendredi: la vue, samedi:  l'envie.

Les dernières gravures sont plus oniriques, sur une sexualité de la femme qui évoque l'hystérie qui fascinait les surréalistes.

L'exposition est déroutante. Dans une des salles, le procédé utilisé par Max Ernst est expliqué . Dans une vitrine on voit les livres d'origines, puis des collages réalisés par Max Ernst.

C'est techniquement surprenant, quand on sait qu'il a réalisé les 184 collages en trois semaines, mais la petite taille des oeuvres, le noir et blanc, les thèmes abordés, et la façon surréaliste de les présenter, rendent l'exposition un peu difficile à apprécier.

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