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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 09:37
Samedi 20 mars 2010        

Promenade dans l'installation de la Node Fest à l'espace de la Petite Rockette à Paris, 11°

Ca s'affairait dans tous les coins, ce samedi après midi à l'espace de la Petite Rockette à Paris 11°.

Les italiens étaient venus installer leurs oeuvres electro numériques, il n'y avait plus de bureau à l'accueil, la salle d'expo était vidée.

Le collectif Trauma Studio espace laboratoire italien dédié aux artistes, techniciens et curieux, pour permettre la rencontre, le partage de savoirs et l'élaboration de projets, organise la Node Fest à Paris (20/21 mars) puis à Istanbul ( 2/ 3 avril) et Rome ( 16/17 avril).


Dans l'escalier, sur le mur une projection d'Ida GEROSA,  "Caos Mentale".
Des images projetées qui bougent et évoluent, des ombres, des sortes de planètes qui émergent de l'espace, des éléments qui semblent appartenir au minéral , au fossilisé. Derrière moi, une musique électro qui accompagne parfaitement les images.

Dans la salle de théâtre, Béatrice Menniti installe "Open Hardware". Sur une plaque de plexiglas suspendu, elle a étalé les différentes parties d'un ordinateur (sans la coque).
Quand on touche les éléments, des volutes, des passages d'insectes: papillons, coccinelles, araignées animent la plaque.
Il y a le désir de réunir dans une même oeuvre des éléments de la nature, des éléments récupérés de l'informatique , liés par des logiciels libres de droit.


Un peu plus loin, un masque blanc avec une camera au dessus qui renvoie sur le visage les ombres qui passent devant et votre propre visage si vous vous approchez.

Dans la salle d'exposition, un grand panneau de carton sur lesquelles sont collées les photos des visages des étudiants, travailleurs de l'université, parents qui protestaient contre la réforme de l'enseignement en 2008 en Italie.

Tout au fond, "Bordenetart" de Giada Totaro, qui a été mon guide dans l'exposition.
Un panneau explique l'expérience: un travail en informatique avec 8 jeunes psychotiques d'une unité thérapeutique italienne. Un questionnement sur le normal et le pathologique et sur le sens des relations qu'on  peut entretenir avec les autres quand on est isolé de la société physiquement par l'enfermement, psychiquement par la maladie et par la barrière des médicaments.
Une vidéo est disponible sur le web pour montrer le travail;

La fête a vraiment commencé le soir et a duré jusqu'au lendemain soir.

                                            Lien avec d'autres expos

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commentaires

N
<br /> Boh ! la créativité, c'est comme l'amour, c'est jamais qu'une poussée hormonale. Ce qui compte c'est l'amitié (rire). (y'a pas de smiley sur nos blogs. Rien que pour ça je me sens mieux ici).<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Ah oui ! je comprends : tu es branchée art con comme moi !<br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> En fait, je suis branchée créativité en tous genres.......<br /> <br /> <br /> <br />