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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 10:09
Samedi 30  mai 2009
                    Promenade dans l'exposition vente de Vuch ky

En fin d'après midi, je retrouve Vuch ky, avec qui j'étais déjà allée me promener au temple Bouddhiste de Vincennes.

Elle organise chez son amie Guylène une exposition vente de ses créations.

Je repars avec deux très jolis sacs et l'adresse de son site:

http://www.vuky.fr/

Bonne chance Vuch Ky pour l'ouverture de ton magasin!

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30 mai 2009 6 30 /05 /mai /2009 20:54

samedi 30 mai 2009                            Exposition Valadon Utrillo 
                                            à la Pinacothèque, place de la Madeleine, Paris
                                                    jusqu'au 15 septembre 2009


Place de la Madeleine, la Pinacothèque est un petit musée qui ne paye pas de mine, à peine visible au coin de la place, mais qui, comme le musée du Luxembourg sait surprendre par la qualité de ses expositions.

Jusqu'au 15 septembre, c'est le couple mère/fils, Suzanne Valadon et Maurice Utrillo, qui s'expose à la Pinacothèque.

La mère, enfant née au hasard des amours de sa mère avec un "homme du bourg" comme l'indique son certificat de naissance: "Née de père inconnu , mais habitant le bourg", enfant rebelle, dessinant à la craie sur les trottoirs du quartier, devenue modèle puis maîtresse de Puvis de Chavanne, de Renoir, et plus tard de Toulouse Lautrec et du compositeur Erik Satie.

On la retrouve dans le portrait de "La jeune fille à la natte" de Renoir, dans "La buveuse" de Toulouse Lautrec.

Errant d'amants en cafés, dessinant au hasard de ses envies, il lui arrivera un fils quand elle aura 18 ans.

Un de ses amants Miguel Utrillo le reconnaîtra quand elle voudra s'acheter une conduite pour épouser un petit notable.

Maurice, enfant aimé et rejeté, malade, pleurant beaucoup pour essayer de retenir cette mère qui n'a que faire de lui.

 Elevé par sa grand mère, il deviendra très jeune alcoolique et peindra un peu par hasard, après avoir rencontré un camarade, un peu plus jeune que lui,  peintre amateur: André Utter.

Celui-ci deviendra bientôt l'amant puis le mari de la mère, Suzanne Valadon.

Maurice Utrillo, continuera à noyer sa vie et sa douleur dans l'alcool, ses toiles se vendant de mieux en mieux, c'est lui qui fera vivre la famille.

De séjour en asiles psychiatriques, en bistrots où il brade ses peintures contre quelques litres d'alcool, il continuera à peindre d'après les cartes postales que lui donne sa mère, des toiles d'où l'humain est absent, réduit à quelques ombres dans le lointain.

A la Pinacothèque, une photo nous accueille dans l'entrée.

Suzanne Valadon, le visage adouci comme sur le tableau de Renoir, tient contre elle son fils Maurice.

Maurice, est collé contre sa mère, le regard en coin, nous fixant, méfiant et craintif.

Les premiers  dessins sont de Suzanne Valadon, qui s'appelait encore Marie Clémentine Valadon ou (Valade).Elle deviendra Maria, puis Suzanne, sous les regards des vieux peintres  pour qui elle posera: Puvis de Chavannes, Renoir.

Dans la première salle, l'exposition débute par le portrait de sa mère, verdâtre, qui reprise une chaussette, le regard dur , trop absorbée par sa tâche pour s'intéresser à ce qui l'entoure.

Les dessins de nus qui suivent, montrent des portraits de femmes ou de son fils, dans des postures faussement détendues. La déformation d'une partie du corps, un bras, une jambe, un pied, font vivre le dessin, mais apporte une tension dans la composition et l'impression d'êtres  torturés.

1906 Un premier paysage d'Utrillo.La palette est douce , une harmonie de verts et de bruns. La texture est pâteuse dans le bas du tableau, mais par petites touches.

1909  tableau de Suzanne Valadon Les arcs noir des arbres dominent des corps verdâtres qui se fondent dans la terre.

1909 Un autoportrait d'André Utter aux orbites vides......troublant

1908 Des paysages parisiens d'Utrillo. Des verticales de plus en plus présentes. Des limites qui tiennent les maisons pour mieux tenir le peintre quand il avait trop bu?

1909 Un place d'église. Sur les murs des maisons, dans le ciel, la touche est pâteuse, terne, et donne vie à ce vieux mur qui se désagrège. Peut être un des tableaux sur lesquels, Maurice Utrillo expérimentait des mélanges avec du plâtre?

Le peintre alterne la même année, des réprésentations de maisons avec des lignes droites , précises, un peu dans le style naïf, sur lesquels la couleur est brillante, avec des touches de rouge et de vert, et des paysages plus flous avec des couleurs plus éteintes.

1908 J'aime particulièrement dans l'église de Villiers le Bel, les harmonies de gris , marron.

1910/1916 Toujours des peintures de  rues, d'église, et toujours cette alternance de peintures un peu floues et d'autres très précises, comme tracées à la règle. Sur le devant,  des arbres aériens, presque sans feuilles, sans consistance, semblant flotter au-dessus du sol.

A la fin de la première salle, un diaporama fait défiler des cartes postales des rues de Paris, et parfois en fondus enchaînés, les peintures d'Utrillo d'après ces cartes postales.

Cela permet de percevoir encore mieux la personnalité du peintre. Si les cadrages sont les mêmes, les peintures d'Utrillo n'ont rien à voir avec des copies.

L'éclairage,la couleur transforment la perspective, font vivre les masses différemment. Les personnes sont effacées.

Dans l'escalier, un autre diaporama de cartes postales anciennes.

Plus loin,  on trouve côte à côte, deux versions du cabaret  " Le Lapin Agile", l'une précise, les angles de la maison sont noirs, verts, les arbres légers, aériens, avec des touches de verts, rouges, qui éclairent le tableau.

L'autre, terne, floue, des masses d'arbres indistinctes, une barrière lourde qui s'écroule barrant l'accès au cabaret.

La signature même est légère sur la première version et épaisse dans le deuxième.

Partout, les rues sont  vides, désertées. l'humain n'est pas là, ou à peine esquissé, de très loin, petits bâtons bruns.

Les églises semblent avoir un mouvement de recul devant le peintre, les arbres flottent toujours.

La salle suivante montre l'énergie sauvage des peintures de Suzanne Valadon, la santé, l'affirmation de soi, la jouissance des fleurs qui explosent de couleurs.

Des figures cernées de traits noirs, et toujours cette déformation d'une partie du corps, souvent du côté gauche, le bras gauche de la femme à la contrebasse qui ne semble plus lui appartenir, mais vivre de sa vie propre, déformé, tordu.

Le commissaire de l'exposition a décidé de ne pas présenter les dernières toiles d'Utrillo, qualifiées de médiocre. Dommage....

Dans les dernières salles, on trouve une suite de portraits peints par Suzanne Valadon, denses, féroces, même dans les autoportraits.

Dans un coin, deux palettes d'Utrillo, transformées en paysages.

Etrange, ce couple où l'une explose de force, de vie et l'autre apparemment fragile, mais à mon avis, bien plus puissant dans sa peinture.

Et surprenants, ces arbres légers, sans racines des peintures du fils,  que l'on retrouve étrangement dans certaines peintures de la mère.

Fragilité partagée?

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 21:14
mercredi 27 mai        Promenade au cinéma, avec Cécile de France
                                      Soeur Sourire


Je sors du cinéma une petite larme à l'oeil, et je dois avouer que je me suis laissée cueillir par l'émotion, alors que je ne m'y attendais pas.

J'avais choisi ce film pour retrouver le "Dominique, nique , nique,..." braillé avec enthousiasme sur les chemins de la promenade, quand j'étais en colonie de vacances chez les soeurs. On chantait sans y voir malice d'ailleurs, NTM n'existait pas en ce temps là.

J'y suis allée pour reprendre un petit coup de parfum d'autrefois et ça a été un grand coup de vent.

Tout au début du film, j'étais hypnotisée par les lunettes de Jeannine Deckers... Je les connaissais bien, ce sont celles de la sécurité sociale! J'avais les mêmes! Elle a duré longtemps cette mode là, à la sécurité sociale!

Et  la coupe de cheveux, très courte, qui lui donne un faux air de garçon et un air de vrai mocheté. Celle-là aussi, j'ai eu la même!

Puis, pour Jeannine Deckers, l'univers de petits commerçants dans lequel elle ne trouve pas sa place, la promiscuité qui enseigne le dégoût des corps.
L'impression d'être un oeuf de coucou, et le désir d'un ailleurs, sans savoir ce que peut être cet ailleurs: l'Afrique?  Les cours de dessin?

Ce sera le couvent, pour échapper au désir de la mère qui veut son bonheur et surtout sa sécurité, mais qui sait si mal le dire.....

Le père lui non plus, ne sait pas lui dire qu'il l'aime, qu'elle est belle, qu'elle peut vivre ses rêves.

Et qu'il est drôle ce pauvre Pierre, en amoureux transi, du genre à apporter des bonbons parce que les fleurs c'est périssable..... et à qui elle roule le patin de l'année avant de partir au couvent, juste pour savoir quel effet ça peut faire.

Là, le film manque quelque chose, cet élan spirituel que le cinéma ne sait pas filmer.
 
Puis , un peu par hasard, arrive le succès.Les cathos ont flairé le filon juteux, en voilà une qui va remplir les caisses de l'Eglise! et puis c'est bien pratique le voeu de pauvreté: on partage entre l'Eglise et le producteur.

Un jour pourtant, la marionnette s'échappe de son couvent, mais bizness is bizness! La réalité lui revient très vite dans la figure, plus possible d'utiliser le nom de Soeur Sourire!
 
Et quand, dans une chanson, elle fait l'apologie de la pillule contraceptive, l'Eglise Catholique utilise son influence pour vider les salles.

(Ca c'est une chanson qui n'était pas arrivée jusqu'à mes colonies de vacances!)


C'est Cécile de France qui interprète les chansons de Soeur Sourire, mais pourtant, un instant, au moment de la retraite des jeunes filles, j'ai cru entendre le vrai timbre de Soeur Sourire. Illusion? Fusion entre la commédienne et son personnage?

Le film est un peu gauche, beaucoup dans la narration, un peu de bric et de broc comme le personnage de Jeannine Deckers, mais c'est un film   porté par l'enthousiasme et la foi de Cécile de France, et qui  m'a bouleversée.

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 08:05

Samedi 9 mai    Promenade dans l'Ile saint Louis, Paris

Un peu d'histoire avant la promenade à l'Ile Saint Louis

L'Ile Saint louis aui , à Paris est juste en prolongement de l'Ile de la Cité, a été bâtie plus tardivement que cette dernière.

En Effet, l'Ile saint Louis qui s'appelait alors l'Ile Notre Dame et l'îlot de l'Ile aux vaches  n'avaient pas de pont pour les relier à la ville de Paris.

L'Ile Saint Louis, sera reliée à l'îlot de l'Ile aux Vaches quand le canal qui les séparait sera comblé en 1614. Jusque là pour aller à L'ile Saint Louis, il fallait prendre le bac, d'où la rue du Bac qui n'est pas loin.

Les deux îles prirent le nom de l'Ile Notre Dame jusqu'à la fin du 17° siècle, et devinrent l'Ile Saint Louis en prenant le nom de l'église par décision royale.

Sur les deux îlots, on trouvait des amoureux qui venaient trouver là la tranquillité pour se conter fleurette, des lavandières (peut être les mêmes!) qui blanchissaient leurs toiles sur l'herbe et des vaches.

(Avaient-elles droit, elles aussi les vaches de se faire conter fleurette sur les prés de l'Ile saint Louis??? Je n'en ai pas trouvé trace dans les chroniques, mais on le leur souhaite....)

Louis IX, le brave Saint Louis des livres d'histoire, aimait venir y méditer et lire son bréviaire.

(Ou alors il faisait croire et en fait lui aussi......mais je m'égare.....)

 

 

L'île servait également à des cérémonies religieuses ou civiles, Saint Louis y reçut la croix du légat Simon, Philippe le Bel y organisait des fêtes.
 

(Les teufs de Philippe ça devait être quelque chose, quand on voit la tête sinistre qu'il a sur les statues....)

Le Paris primitif était protégé contre les envahisseurs par une enceinte fortifiée, que l'on retrouve dans les sous sols du Louvre, visible maintenant grâce à la dernière restauration.

(Quand vous viderez votre carte bleue pour remplir votre réservoir d'essence chez Total, dites vous que vous contribuez au mécénat culturel. Quand les actionnaires seront servis, il en restera un peu......pour la culture.....un peu)


Pour protéger du côté Seine, pas de fortification possible sur l'eau!

En 1369, on compléta les défenses par deux ponts de bateaux qui traversaient les deux bras de la rivière.

"Le mur de défense qui longeait ce canal, était flanqué à chaque extrémité d'une petite tourelle à laquelle s'attachaient de lourdes chaînes amovibles qui reliaent les bateaux destinés à barrer la Seine."

"Saint Louis en l'Ile, nefs et clochers" Marie
Agnès Robbe, p.4

Sully prépara, entre deux poules au pot avec Henri IV, des plans qui devaient permettre de relier l'île qui s'appelait encore Notre Dame, à la ville et donc de pouvoir construire des habitations sur l'île. (Le pont Sully n'est pas loin)









Le pont Sully vu de la rive droite





L'assassinat du roi henri IV arrêta le projet qui fut repris un peu plus tard par Richelieu.
Louis XIII demanda à Christophe Marie de construire un pont pour relier l'île à la rive droite.(D'où l'appellation du Pont Marie, qui est le nom de l'archictecte et non de la vierge du même nom. )

Sur ce pont Christophe Marie plaça également des maisons. Ces maisons furent emportées avec une partie du pont lors de la crue de 1658.

A l'époque de la construction du pont, le canal fut comblé et des quais maçonnés.








L'Hôtel Lambert vu du Pont Marie





Le niveau de l'île a été rehaussé pour éviter les crues. Quai de Béthune, on voit encore une plaque marquant le niveau de la plus haute crue.

Surprenant en ce temps là, plutôt féconds en ruelles tortueuses, les rues ont été tracées en quadrillages, un peu comme à Manhattan.
Les hôtels particuliers furent élevés sur le pourtour de l'île, le petit peuple des artisans habitaient à l'intérieur.

(Pas de vue sur la Seine pour le petit peuple! Ca diminue la productivité!)

Louis Le Vau construisit plusieurs hôtels particuliers dans l'Ile, dont L'Hôtel Lambert qu'il a joint à sa maison par un balcon, l' Hôtel Lauzun, qui appartient à la mairie de Paris,les Hôtels Hesselin et Sainctot, ainsi que des maisons plus modestes.

Pour éviter les dégâts dus aux crues de la Seine, les parties habitables de l'Hôtel Lambert ont été surélevées d'une étage. Ce sont en fait deux Hôtels particuliers reliés entre eux par un balcon en fer forgé.

L'Hôtel a été construit en pierre de taille et non en moellons, grâce aux progrès techniques réalisés dans la taille de la pierre.

Louis Le Vau fut plus tard l'architecte de Versailles, du château neuf de Vincennes.

Louis XIV donna un terrain pour bâtir une église dédiée à son ancêtre Saint Louis.
(mais pas les sous pour construire l'église, il a fallu que les habitants du cru se cotisent......Pas d'excès de générosité! Il avait un château à construire!)

Le choeur de l'église Saint Louis a été dessiné par François Le Vau, le frère de l'autre. L'église a échappé à la destruction pendant le révolution Française, seul le mobilier fut pillé.

L'horloge est posée latéralement le long du clocher, comme une enseigne d'échoppe: ici on vend l'éternité.....



 

 

 

 

 L'église Saint Louis et son horloge
















Promenade dans l'Ile Saint Louis

On commence par se promener qur le quai nord et nous revoilà devant l'hôtel Lambert. Le malin Louis Le Vau avait choisi le nord, non parce qu'il préfèrait l'ombre, mais pour  protéger ses beaux lambris du soleil.

Quai d'Anjou, on trouve l'Hôtel Lauzun, avec son ancienne orthographe Lausun, du temps où le z ne faisait pas partie de l'alphabet. Il abrita, dit-on, les amours contrariées de la grande Mademoiselle et de Lauzun.



 



Sur l'Hôtel Lauzun, de très jolies descentes de gouttière en forme de dauphins








Dans cet Hôtel, se réunissait le club des Haschichins, avec Théophile Gautier, Barbey d'Aurevilly, Delacroix, Daumier, Balzac et parfois le voisin du dessus: Baudelaire. Ils y consommaient haschich et opium.


 En levant les yeux, je vois quelques balcons joliment garnis de fleurs.












Plus loin, une plaque rappelle qu'ici Camille Claudel avait son atelier, dont il ne reste rien......











A l'angle de la rue du Regrattier, on trouve les restes d'une statue qui aurait été commandée par un habitant du quartier. Se prénommant Nicolas, il se serait fait représenté en Saint Nicolas, patron des mariniers.

Les révolutionnaires ont brisé la tête de la statue et la rue s'est appelée "Rue de la femme sans teste".

D'autres disent que le nom vient d'une enseigne d'une femme sans tête, sur laquelle une femme buvait et proclamait "tout est bon!".

(A vous de choisir entre un Nicolas qui voulait passer pour un saint et qui a fini décapité et pris pour une gonzesse, et une femme prônant l'alcoolisme." 
)

 

 

 

 

 

 

 

 

 





















 

  Tout au bout de l'île, on trouve un endroit charmant pour venir se promener en amoureux et se bécoter sur les bancs publics.

 

 
Si on se retourne, on est face à la maison dite "du Centaure", en raison des deux médaillons en bas relief, représentant le combat de Hercule contre Nessus.



Hercule qui avait très mauvais caractère, et qui trucidait pour un regard de travers, pour quelques gouttes de vin renversé, ou pour le plaisir, s'est fâché très fort quand cet idiot de Centaure Nessus, a essayé de lui piquer sa nana, sous prétexte de lui faire traverser la rivière sans se mouiller les pieds.


Marie Laurencin, Drieu La Rochelle, louis Aragon, André Breton y aurait habité.






 Des "Pipoles" habitent par là, mais ils ne m'ont pas invités à prendre le thé.
 Plus loin, des glaces Berthillon.

Comme je suis une exploratrice consciencieuse, n'hésitant pas à sacrifier son corps pour l'avancée de la science, je vais acheter une glace double, pêche de vigne et rhubarbe. La pêche de vigne est vraiment très bien, la rhubarbe , pas mal.


Sur le pont, les musiciens qui jouent d'habitude, protègent leurs instruments: dommage......












Quelques portes ouvertes permettent de découvrir des petits coins de jardins qui se cachent derrière les grands murs.


.

Des cours intérieures dans les maisons de l'Ile saint Louis.



























Un très beau cadran solaire dans une des cours de l'Ile saint Louis.



















Dans un couloir, une plaque de distributeur d'électricité ressemble à une oeuvre d'art et me rappelle le "Tableau Electrique" , le moulage en trompe l'oeil de Rico Weber au premier étage du Cyclop de Tinguely, à Milly la Forêt.












De retour dans la rue principale qui traverse l'Ile Saint Louis, la rue de Saint Louis en L'Ile, je jette un coup d'oeil dans l'entrée de l'hôtel de tourisme qui a pris la place de l'ancien jeu de Paume de l'Ile.

 Ce jeu de Paume est le seul qui ait échappé à la destruction à la Révolution Française, en raison probablement de sa place discrète dans l'île.















Ci-dessous, une des plaques racontant l'histoire de la ville de Paris, que l'on retrouve en se promenant dans Paris.



Plus loin dans la rue, je retrouve la tentation.......










Fraises des bois (très bien) et caramel au beurre salé (pas terrible....trop salé à mon goût)

Dans la rue de Bretonvilliers, il ne reste plus que les communs de l'hôtel, le reste ayant été détruit lors de la construction du pont Sully.

Il pleut de plus en plus.....  je me sauve.......

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 08:32

mercredi 20 mai   
              Promenade à Paris, à la bibliothèque Forney
               
       Békhassine s'inscrit dans une bibliothèque parisienne


Pour préparer mon article sur l'île saint Louis, je décide d'aller consulter des ouvrages à la bibliothèque Forney, spécialisée dans les arts, qui se trouve dans le superbe Hôtel de Sens, près de la Seine.

Comme je suis une assidue des bibliothèques dans ma banlieue profonde, je croyais connaître tous les usages des lieux, que nenni!!

Ici on est à Paris, foin des habitudes paysannes!

Dans mes bibliothèques, on entre comme dans un moulin,sans rien demander à personne, et on regarde les livres qu'on a envie de consulter en toute tranquillité, voire, on peut même faire une petite sieste discrètement dans un fauteuil, si le coeur nous en dit ...

Comme je suis courtoise, je suis allée me présenter à l'accueil pour expliquer que je ne faisais que passer, je ne suis pas inscrite mais je n'emporte rien...

Ah! Mais là madame, ce n'est pas possible! Il faut être inscrite pour consulter!

Pour cela, il faut une pièce d'identité et une photo comme indiqué sur le site!

Me voilà donc partie à la recherche d'une cabine de photos, avec toujours dans ces cas-là, une petite pensée pour Amélie Poulain.

Zut!  pas de monnaie! Et impossible de faire de la monnaie au guichet de la RATP, ils n'ont plus de caisse.

Bon, ben , je vais être obligée d'aller manger une glace Berthillon pour faire de la monnaie.......Faut savoir se sacrifier pour faire avancer la science....

Retour à la cabine de photos. Impossible d'insérer les pièces......
La machine les recrache systématiquement. Bertillon frapperait-il de la fausse monnaie?????

Je finis par remarquer un petit cylindre sur le côté. En fait, il faut appuyer sur ce cylindre entre chaque pièce et là elle veut bien les digérer.

Puis la machine se met à me parler pour me faire tout un tas de propositions....
Je finis par appuyer sur les bons boutons, un vrai parcours du combattant!

Ah! C'était plus facile avant! On avait tout juste le temps de s'installer, de glisser ses sous et aussitôt on était flashé de partout et c'était fini.

C'était moche, mais c'était simple! Maintenant, il faut faire Bac+10 pour se faire tirer le portrait!

Le progrès tout de même avec le numérique, c'est qu'il continue à vous faire des propositions.

Il affiche le premier cliché et me demande s'il me convient.
Mais qui c'est celle-là ? Ce n'est pas moi, elle a l'air complètement ahurie!

Je re-clique! Bon, pas terrible, mais comme je ne sais pas à combien d'essais j'ai droit, je vais m'en contenter de peur que la machine n'affiche "Game over" et me pique mes 4 euros!

"Vous pouvez maintenant retirer vos photos," dit la machine.
Je sors: rien!
Je rentre et j'explore tous les trous: rien!

Mais où ça? où ça? où ça? La saleté de machine ne veut pas me donner mes photos!


Au bout d'un moment la machine perverse continue:

"Vous pouvez maintenant retirez vos photos à l'extérieur."
Ouffffff!

De retour à la bibliothèque Forney, le marathon n'est pas fini.
Il faut trouver la salle, puis sur l'ordi, le bon livre, et là je reste perplexe: ce n'est pas de la classification Dewey ça!

Le bibliothécaire me regarde navré par tant d'incompétence: il faut remplir une fiche! Et on va me l'apporter à la place 16.

Je n'ose pas lui demander où se trouve la place 16, probablement quelque part entre la 15 et la 17 ....

Sauf que.......pas de chance! Justement le livre dont j'ai besoin est indisponible depuis..........hier! En raison d'un déplacement du fond jusqu'au mois de juillet .......

Je crois que je vais retourner chercher une glace chez Berthillon.......

                                lien vers d'autres moments drôles


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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 09:51
samedi 16 mai            Nuit des musées
                                    Château de Fontainebleau en nocturne


François a eu la bonne idée de nous proposer de visiter le château de Fontainebleau en nocturne pour la nuit des musées, et gratuitement bien sûr puisque c'est le principe de la nuit des musées.

Il a eu également la bonne idée de nous faire démarrer la visite avant que la nuit ne soit tombée, ce qui nous a évité le pire de la foule.

Un des plus de cette visite était également de nous permettre de voir des salles qui ne sont habituellement pas ouvertes au public à la lumière des bougies.... électriques .

Et un  plaisir supplémentaire était de croiser, au hasard des salles, des musiciens, des chanteurs, des conférenciers, qui rendaient la visite du Château de Fontainebleau encore plus vivante.

Malheureusement la plupart de mes photos étaient floues, l'appareil s'étant déréglé, quand j'ai enlevé le flash,.......

En voici quelques unes, juste pour donner envie d'aller voir sur place.

    Une sculpture sur une porte. Ca ne donne pas envie de rentrer.....


















Le F de François Premier et son emblème, la salamandre dans la galerie François Premier.









Des instruments ou des artistes croisés au hasard des salles.





















De très beaux plafonds.

























La bibliothèque  de Diane


















La chambre de l'Empereur et sa salle de bains.











Après la visite des Frigos à Paris, la préparation des confitures de fraises, et cette visite, j'étais à peu près dans le même état que cette statue à l'entrée de la chapelle........heureuse d'être venue, mais fatiguée.....


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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 09:15

samedi 16 mai      Portes ouvertes dans les ateliers d'artistes

                  Visite des frigos à Paris, dans le 13° près de la BNF


Le week end était riche de propositions et avant d'aller passer la nuit des musées au château de Fontainebleau, entre deux pots de confiture à la fraise, je suis allée faire un tour dans le 13° à Paris, pour profiter de la porte ouverte des Frigos.

http://les-frigos.com/

De loin, les bâtiments ont du charme, un peu cachés par la végétation.


Les frigos vus de la rue de Tolbiac











Une fenêtre du côté de la rue de Tolbiac



Le côté des frigos, le long de la rue de Tolbiac. On peut s'y arrêter pour boire quelque chose, ou bien continuer la visite des ateliers qui sont installés sur rez de chaussée.

L'entrée se trouve de l'autre côté, rue des Frigos.

Là c'est moins bucolique... mais c'est riche de propositions. Parmi les tags, j'ai bien aimé un dessin de Sacha .... on n'est jamais trop prudent....





 
        Dessin de Sacha Schwarz








A l'entrée, un message aux visiteurs des Frigos.



Un escalier qui ressemble à la tour de Babel des graphistes, des langues signées se croisent et s'emmêlent, se recouvrent et nous accompagnent
dans la montée des marches.




A l'entrée, sur la gauche, une porte s'ouvre sur une énorme locomotive. L'avant de la locomotive sert d'écran à des images qui défilent.

 

Je ne suis pas sûre d'avoir vu tous les ateliers d'artistes, et plusieurs d'entre eux étaient fermés, mais j'ai vu et entendu  des oeuvres que j'ai envie de partager.





Dans l'escalier B, je me suis arrêtée dans les ateliers d'Urban Sax. Dans l'obscurité, des musiciens travaillaient sur des consoles, et on entendait une musique douce, planante , un son filé mais pas sans structure.


http://urbansax.com/urbansax_concept.html#musique_lineaire

 

Une autre pièce ressemble à un lieu de contes de fées. On a envie de faire comme les poupées qui dorment là, s'allonger, se reposer et écouter...


Je continue à me promener et j'arrive chez Maïté Ramos. Elle habite là et sculpte, grave, des personnages longilignes , ombres immobiles et colorées qui respirent l'harmonie.

Un peu plus loin, dans un atelier de couture,  les ateliers du  Kaleïdoscope Bleu, je bavarde. Il  est possible de venir apprendre à coudre ici, et je dois dire que je suis tentée par un apprentissage de création de patrons..... dès que je serai un peu plus riche....

Au quatrième étage, je reste sidérée devant un mobile magique de Marianne Chanel: des cônes de tissu tournent, et des images tournent sur les mobiles. je ne sais pas très bien ce qui tourne en fait et je n'essaie même pas de comprendre comment ça marche. (de toute façon même si on m'expliquait, je ne comprendrais pas, la technique et moi....)

Mais c'est inattendu, et captivant.




http://mchanel.free.fr/








A un étage, je ne sais plus lequel.. au hasard des marches montées et redescendues, je suis entrée chez Franck Turzo.

Les sculptures ont le dépouillement que j'aime avec les rondeurs en plus. On a envie de toucher, de caresser....

J'aurais bien emporté la tête de l'homme mi-Gainsbourg, mi-tête de chou...

http://www.artmajeur.com/?go=artworks/display_list_galleries&login=turzo

J'ai retrouvé aussi l'atelier de Sacha et ses moutons. Là aussi j'aime bien le côté simple et dépouillé, essentiel de ses peintures.





















J'ai visité encore deux ateliers:
Cécile Page
Un atelier de sculptures avec des mères primitives et généreuses sans tête. Ces mamas sont en résine sablée et d'elles émanent la tendresse, la paix.

Un atelier de peintures, dans lequel j'ai vu de grands troncs d'arbres mouchetés de noirs, celui de France Mitrofanof. La taille des troncs que notre imaginaire construit au delà de la toile, nous fait avancer dans une forêt sombre et mystérieuse où tout peut arriver, même le meilleur.

Dans l'entrée des Frigos, il y avait un article sur les ateliers de Belleville avec une réflexion sur la place des artistes dans la ville.

Pour survivre, faut-il accepter de se plier aux exigences des élus?

Donnant, donnant, les artistes ont le droit au logement s'ils participent à l'animation d'ateliers

Cela m'inspire quelques réflexions:

Est-ce que parce qu'on est capable de créer, on est aussi capable de transmettre?
Créer et enseigner sont deux métiers différents, non?

 Et les meilleurs passeurs de connaissance sont souvent de modestes créateurs.

Est ce que Picasso aurait pu créer s'il lui avait fallu animer un atelier de peinture  au centre culturel du coin, Appolinaire un atelier d'écriture dans une résidence de personnes âgées? Victor Hugo aurait-il pu écrire ses livres s'il n'avait pas reçu de pension du roi?

C'est épuisant de créer, ça pompe toute l'énergie, et s'il faut s'investir dans la transmission, il risque de ne plus en rester pour l'oeuvre.


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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 08:30

Samedi 16 mai                       Promenade dans ma cuisine

                                   Confitures de fraises à la rhubarbe, épices et gin


Toujours prête à prendre tous les risques, (parce que c'est tout de même moi qui les mange la première!) j'expérimente une deuxième recette de confitures de fraises cette fois-ci à la rhubarbe, épices et gin.

Ingrédients pour 5 pots de confitures fraises rhurbarbe et épices:

500g de fraises
1 kg de rhubarbe
1kg 500 de sucre canne
Un peu de mélange pour tartes aux pommes de chez Goumanyat (rue Dupuis Paris) dans lequel on trouve cannelle, noix de muscade,clous de girofle et sucre vanillé.
5 cl de gin

Matériel:

un saladier
une cuiller, un couteau, une spatule de bois
une bassine à confiture (ou une casserole!)
un strérilisateur(ou une grande casserole!)
du film étirable
des pots de verre avec couvercles

Cuisson:

30 à 45 minutes

Laver et éplucher la rhubarbe (Eh oui pour les jeunes générations qui vivent de hamburgers et surgelés! la rhubarbe s'épluche!)

Mes tronçons de rhubarbe étaient un peu trop gros.....


 Couper la rhubarbe en tronçons et la mettre à macérer dans un saladier avec 1 kg de sucre canne.

Laver et équeutter les fraises, (les couper en deux si elles sont trop grosses), les mettre dans un saladier à macérer avec 500g de sucre canne, les épices et 5 cl de gin.












Recouvrir les saladiers de fraises et de rhubarbe avec un film étirable et placer au réfrigérateur pendant 6 heures (ou plus!)












La préparation des deux recettes fraises-menthe et fraises-rhubarbe

Faire cuire le mélange fraises, rhubarbe,sucre,  épices et gin, pendant 30 à 45 minutes jusqu'à ce qu'une goutte du mélange versé sur une assiette froide fige.


Mixer ou non le mélange rhubarbe, fraises.

Faire bouillir les pots vides avec les couvercles.

Remplir les pots de la confiture rhubarbe, fraises, épices et gin.

 Fermer les couvercles et retourner immédiatement. laisser les pots retournés pendant 24 heures.

Résultat des courses:

Correct, le goût est bon mais la consistance trop liquide.

Je n'ai laissé cuire que 30 minutes et ce n'est pas assez.

Je pense que la prochaine fois je mixerai une partie du mélange fraises rhubarbe, et peut être serait-il mieux de faire la cuisson de la rhubarbe d'abord pendant 20 minutes (elle rend beaucoup de jus), de mixer puis d'ajouter les fraises.

Le gin ne se sent pas.....

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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 07:40

samedi 16 mai                         promenade dans ma cuisine
               
  Préparation de confitures de fraise à la menthe, citron
et liqueur de litchi 
            
Journée expérimentale aujourd'hui: je pars à l'aventure dans ma cuisine!
Je vais tenter de créer deux recettes de confiture de fraises à ma façon.


Les expériences précédentes avec d'autres confitures n'ont pas toujours été concluantes, je dois le dire: je suis passée de l'excellence à l'excécrable (donc à la poubelle...)
avec un certain nombre de résultats qui allaient de moyen à bof.....

Donc première recette:

Confiture de fraises à la menthe, citron et à la liqueur de litchi

Ingrédients pour deux pots de confiture:

500 grammes de fraises
500g de sucre canne
5 cl de liqueur de litchi  (ou la moitié si vous voulez un goût plus discret)
des feuilles de menthe  (à effeuiller ou à hacher)
un citron bio

matériel:
un saladier
un couteau, une cuiller, une spatule en bois
une bassine à confitures (ou une casserole!)
un récipient pour stériliser (une grande casserole!)
film étirable
des pots de verre avec couvercle


cuisson:
20 minutes environ



Couper en lamelles la moitié du citron et presser l'autre moitié.
Dans un saladier, mélanger (doucement!) les fraises, le sucre, la menthe, le citron en lamelles, le jus de citron et la liqueur de litchi.



Laisser macérer 6 heures (ou plus!)

Recouvrir le saladier d'un film étirable. Mettre au frais dans le réfrigérateur.


Faire cuire le tout pendant 20 minutes jusqu'à ce qu' une cuiller du mélange fige lorsqu'on le verse sur une assiette.













Remplir les pots qu'on a fait bouillir vides avec les couvercles au préalable.

Retourner les pots et les laisser retournés pendant 24 heures.

 

Résultat des courses!

Pas mal! 
On sent un peu trop la liqueur de litchi, à diminuer donc... et pas assez le goût des fraises.
Mais c'était des fraises françaises et les derniers jours ont été pluvieux. Pas très goûteuses à l'origine donc!

La prochaine fois je diminue un peu le litchi....et j'attends qu'il fasse soleil pour faire des confitures!

 



Laver et équeutter les fraises, laver et effeuiller la menthe, brosser le citron.
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 18:46
mercredi 13 mai 2009                       Promenade au carreau du Temple,   
                                                            Paris 3°
                                                            Grande Braderie de prévue 
                                    les 30 et 31 mai 2009 pour la fermeture du Carreau


Je flâne dans le quartier en attendant l'ouverture du magasin d'épices Goumanyat, rue Dupuis. Je vais y chercher un délicieux mélange pour tarte aux pommes, qui parfume aussi bien les gâteaux que les confitures.

Me voilà au Carreau du Temple presque désert. Il ne reste que quelques portants et deux vendeurs dans ce lieu qui fut un haut lieu de la fripe.



Au 18°siècle, il y avait là l'enclos du Temple, et ses privilèges particuliers, pour les commerçants qui y trouvaient une place.

De 1809 à 1811, le quartier est réaménagé et on  construit quatre hangars de bois, où comme dans les magasins de la Samaritaine, chaque hangar a sa spécialité de textile.

Au milieu des hangars, on trouve un terre plein, un carreau, pour les vêtements d'occasion.

 En 1863, Ernest Legrand et Jules de Mérindol construisent six bâtiments à structures métalliques. Il n'en reste plus que deux , réunis pour faire le bâtiment  actuel qui s'appelle le Carreau du Temple.





En bavardant avec une des marchandes, vendeuse et créatrice de vêtements, j'apprends  que le carreau ferme à la fin du mois.
On va y faire des fouilles archéologiques, puis le Carreau du temple sera reconverti en centre culturel et sportif.

C'est pour finir le stock que les commerçants s'associent à la brocante qui aura lieu les 30 et 31 mai.

Je quitte le Carreau du Temple et je continue par la place de la République.
 Tout autour de la place , des policiers patrouillent en nombre.

Apparemment, la manifestation d'hier qui a perturbé la circulation sur la Place de la République, a déclenché une présence policière importante.

La guerre civile qui oppose le parti au pouvoir au Sri Lanka, contre la révolte Tamoule, semble évoluer dans ce que les Tamouls nomment un génocide.

Au centre de la place, sur le gazon, il ne reste que quelques dizaines de Tamouls au regard farouche, encerclés par les policiers.
Je ne sais pas si les deux grévistes de la faim sont toujours là, impossible de s'approcher.
Il y a un contraste surprenant entre ces hommes qui ont des regards de désespérés et la population française qui, comme moi continue à vaquer à ses occupations, juste à côté.

Sur le bord de la place, des déchets s'amoncellent, restes de la manifestation de la veille. Petit à petit, les camionnettes vertes des services de la voirie effacent les dernières traces.













Plus loin, je croise une autre manifestation: les sans papiers qui défilent. Autre massacre de vies, plus souterrain, plus invisible.

 
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