"Au bout d'une heure de marche le bruit d'une écluse se fit entendre, et les premières blancheurs de la lune éclairèrent le toit couvert de pampres du moulin, et les bords argentés de la rivière, jonchés de menthe et de saponaires."
George Sand, le meunier d'Angibault, poche classique p. 75
Après avoir lu le livre, j'ai eu envie d'aller visiter ce moulin, près de Nohant à Montipouret.
Il est un peu perdu dans la campagne, on y arrive par des routes de bocages, magnifiques en automne.
Le moulin est sur le bord de la Vauvre, affluent de l'Indre
A l'intérieur, on peut voir les objets du quotidien du XIX°siècle, mais surtout la machinerie et les outils des meuniers.
Le grain est vidé à l'étage supérieur dans le grand entonnoir de bois et descend pour passer entre les meules.
Le meunier a placé une cloche sous le toit. Au bout du fil de la cloche, il y a un morceau de tissu coincé dans les céréales. Lorsque les céréales ont fini de passer, le tissu se libère et la cloche sonne pour avertir le meunier.
A l'extérieur, les "alochons" petites planches de bois ou de métal, permettent à la roue de tourner.
L'eau est contrainte par un barrage de passer dans une des deux écluses (manoeuvrées de l'intérieur)
Si elle passe par l'écluse la plus près du moulin, elle fait tourner la roue qui entraîne le mécanisme des meules.
Quand j'ai pris la photo, l'eau passait par l'autre écluse de façon à vider le bief (la partie de la rivière en amont du moulin ) pour le curer .
Le bief, presque vidé.
Pas très loin de là, à Mers sur Indre, vous pouvez allez vous promener du côté de
