Le blog de Anne Chabanelle

Biscuits quatre quarts aux amandes et à la farine de châtaigne

Ingrédients:

   3   oeufs

150 grammes de sucre

150 grammes de farine (farine enrichie à 20 % de farine de châtaigne, ou bien 120 g de farine de blé et 30 g de farine de châtaigne)

130 grammes de beurre (150 grammes ans la recette initiale)

150 grammes d'amandes

un parfum liquide au choix: Rhum, pommeau, kirch....

Matériel:

un saladier, une spatule, un fouet, une plaque de moules ronds, une cuiller

Recette pour environ 24 biscuits

Travaillez trois oeufs entiers au fouet avec 150 grammes de sucre jusqu'à ce que le mélange devienne blanc et mousseux.

Faire ramollir le beurre en crème et ajoutez le aux oeufs et au sucre.

Ajoutez au mélange 150 grammes de farine petit à petit.

Ajoutez le parfum liquide , puis incorporez 150 grammes de poudre d'amandes.

Garnissez les moules ronds à la cuiller.

Enfournez dans un four chaud à 180° pendant une dizaine de minutes.

Surveillez la cuisson, les gâteaux sont cuits lorsque les bords commencent à devenir bruns.

L'ajout de farine de châtaigne rend les biscuits plus légers et plus savoureux.

Démoulez et laisser refroidir. Les biscuits se conservent mieux dans une boîte en fer.

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Il faisait un superbe temps d'automne ce dimanche là très tôt, et c'était la saison idéale pour visiter le Clos Lucé, dans cette si belle lumière de la Touraine en automne.

Le clos Lucé a été remarquablement mis en valeur récemment. On trouve dans le parc, les reproductions grandeurs réelles des machines inventées ou perfectionnées par Léonard de Vinci.

Les enfants peuvent les faire fonctionner, même si la mitraillette ne crache que de la fumée, et le char d'assaut tourne sans rien cracher.

La vis aérienne, précurseur de l'hélicoptère.

Le char d'assaut

Le canon

La vis sans fin pour remonter de l'eau

Les roues

Le pont tournant

Il y en a d'autres encore, un peu partout dans le parc, les dernières sont à l'intérieur.

Le parachute

le vélo et la voiture

Dans le parc, un étang est aménagé avec des plantes dessinées par Léonard de Vinci dans ses tableaux ou esquisses.

Des brumisateurs envoient régulièrement des jets de brouillard qui donnent une impression de clair obscur.

A la fin de la promenade, je suis allée prendre un café en terrasse avec vue sur les jardins.

La version été, avec les reproductions accrochées dans les arbres

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La forteresse a d'abord été aménagée par Charles le Chauve au IX° siècle, Loches devient la ville la plus importante du sud de la Touraine.

Au X°siècle, les comtes de Blois s'opposent aux comtes d'Anjou, et c'est un angevin, Foulques Nerra, qui fit construire le donjon, partie du dispositif défensif protégeant la région de Tours.

Le château de Loches a appartenu au roi anglais Richard Coeur de Lion, puis a été repris par Philippe Auguste.

La partie centrale du logis royal et la tour de guet sont bâties au XIV° siècle sous Charles V.

Charles VII, le roi au long nez n'avait pas l'air gai, mais il avait quelques raisons à cela.

Déshérité par son père, qui lui préférait un roi anglais, il se réfugia après son mariage à Bourges, pour échapper à la guerre entre Armagnac et Bourguignons, ce qui lui valut le surnom du "Petit roi de Bourges".

Le duc de Bedford, régent du royaume d'Angleterre, mit le siège devant Orléans, et poursuivit Charles VII, qui se réfugia à Chinon.
C'est là que Jeanne d'Arc lui demanda audience, pour le convaincre de lever une armée et d'aller délivrer Orléans.

C'est à Loches qu'elle va le persuader d'aller se faire sacrer roi à Reims.

Charles VII n'était pas fidèle, et sa grande passion fut sa maîtresse Agnès Sorel, qui aimait bien montrer ses tétons, et qui se sauva à Loches pour échapper au fils de Charles VII, le futur Louis XI, pas un joyeux drille non plus, qui voulait lui faire la peau.

Le tombeau d'Agnès Sorel a été déplacé récemment à la Collégiale Saint Ours, près du Logis Royal. A cette occasion, les restes ont été examinés et on a reconstitué le visage d'Agnès Sorel grâce à des logiciels d'identification.

Parmi les salles du Logis Royal, il y a l'oratoire d'Anne de Bretagne en partie restauré.

Je suis ensuite allée faire un tour à la Collégiale saint Ours, juste à côté.

Le portail est surprenant: là où on voit habituellement des représentations de saints, il y a plutôt des diables.

Le tombeau d'Agnès Sorel a été replacé en 2005 dans une allée de la Collégiale Saint Ours.

Une promenade ensuite autour des remparts,

puis retour au donjon, quelques rues après le logis royal.

Trop fatiguée pour une autre visite, j'ai choisi d'aller ripailler au restaurant gastronomique le Vicariat, juste à côté du Logis Royal.

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"Au bout d'une heure de marche le bruit d'une écluse se fit entendre, et les premières blancheurs de la lune éclairèrent le toit couvert de pampres du moulin, et les bords argentés de la rivière, jonchés de menthe et de saponaires."

George Sand, le meunier d'Angibault, poche classique p. 75

Après avoir lu le livre, j'ai eu envie d'aller visiter ce moulin, près de Nohant à Montipouret.

Il est un peu perdu dans la campagne, on y arrive par des routes de bocages, magnifiques en automne.

Le moulin est sur le bord de la Vauvre, affluent de l'Indre

A l'intérieur, on peut voir les objets du  quotidien du XIX°siècle, mais surtout la machinerie et les outils des meuniers.

Le grain est vidé à l'étage supérieur dans le grand entonnoir de bois et descend pour passer entre les meules.

Le meunier a placé une cloche sous le toit. Au bout du fil de la cloche, il y a un morceau de tissu coincé dans les céréales. Lorsque les céréales ont fini de passer, le tissu se libère et la cloche sonne pour avertir le meunier.

A l'extérieur, les "alochons" petites planches de bois ou de métal, permettent à la roue de tourner.

L'eau est contrainte par un barrage de passer dans une des deux écluses (manoeuvrées de l'intérieur)

Si elle passe par l'écluse la plus près du moulin, elle fait tourner la roue qui entraîne le mécanisme des meules.
Quand j'ai pris la photo, l'eau passait par l'autre écluse de façon à vider le bief (la partie de la rivière en amont du moulin ) pour le curer .

Le bief, presque vidé.

Pas très loin de là, à Mers sur Indre, vous pouvez allez vous promener du côté de

la Mare au Diable.

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Octobre 2011            Restaurant Manna, coréen dans le 15°, Paris

Aujourd'hui, Samuel nous a proposé de déjeuner avec lui,

44, rue de Lourmel, dans un de ses restaurants préférés de l'arrondissement,

                                          Manna.

Nous avons découvert une cuisine surprenante, pour un prix modique.

Pour le menu de 13 euros, thé aux céréales compris,nous avons dégusté:

un petit bol de soupe de potiron

des crêpes coréennes avec une sauce parfumée

Un plat chaud:

Pour certains des bibimbaps, servis dans un bol de pierre très chaud avec des petites salades en accompagnements: lotus, soja, haricots, carottes, choux et d'autres substances pas complètement identifiées.

(photo prise par Dara qui était plus près du bol  !!)

Alice avait choisi du boeuf hâché mariné, à cuire soi même à  table sur un réchaud. J'ai goûté, délicieux!

Samuel du saumon grillé avec les légumes dans les coupelles.

(J'ai oublié de prendre la photo, mais ça semblait très appétissant)

J'ai choisi du poulet grillé pimenté aux légumes et du riz. (plus connu finalement, et très pimenté)

Comme Alice est gourmande, elle a testé deux desserts (hors menu):

du jus de kaki à la cannelle qu'elle a trouvé très agréable, et un gâteau coréen aux haricots rouges, moins bon.

Pas "home made" a dit Dara!

Le repas était surprenant et délicieux, les convives charmants, nous avons échangé toutes nos bonnes adresses de resto.

(Régime??? vous avez dit régime??? mot inconnu dans la langue française....)    

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